http://actionrepublicainepourleprogresocial.blogspot.com/
jeudi 2 décembre 2010
vendredi 26 novembre 2010
lundi 18 octobre 2010
vendredi 27 août 2010
dimanche 4 juillet 2010
mercredi 30 juin 2010
samedi 5 juin 2010
Ils étaient 11, le 25 janvier, choisis par TF 1 pour poser leurs questions en direct à Nicolas Sarkozy. Quatre mois ont passé: ils racontent à L'Express leurs souvenirs, leurs espoirs et leurs déceptions.
Rex Kazadi prend les choses avec moins d'humour. Connu de tous dans "sa" ville, Villiers-le-Bel, des gamins qui glandent au pied des barres aux commerçants, c'est lui qui avait servi de fil rouge à Harry Roselmack pour son émission sur la banlieue. Il a failli réussir à faire venir Nicolas Sarkozy. Tout était prêt pour organiser une rencontre entre le président et des responsables associatifs.
"Quelques semaines après l'émission, j'étais en contact avec Cédric Goubet, chef de cabinet de l'Elysée. Nous avions choisi Grigny, dans l'Essonne, plutôt que Villiers-le-Bel - le procès de jeunes qui avaient tiré sur des policiers devant commencer à la mi-juin. Plus de huit associations étaient partantes. Nous voulions pouvoir aborder tous les sujets, sans tabous. Tous les grands frères étaient à disposition. A l'Elysée, on m'avait dit que cela se ferait peu de temps après les régionales. Elles sont passées et, depuis, plus aucune nouvelle. Vous n'imaginez pas le coup de blues que ça nous a foutu..."
Un peu déçus, mais pas rancuniers
Pour tous, la routine a repris. Une fois les spots éteints, le maquillage ôté, les taxis repartis, les stars d'un jour ont repris leur "vraie vie de vrais Français". Un peu déçus, mais pas rancuniers. Même Elodie Lepont-Jubin, passée à la Moulinette médiatique après l'émission - on l'a accusée à tort d'être militante à l'UMP et proche de François Fillon - se verrait bien participer à la garden-party de l'Elysée, le 14 Juillet, si on l'y invitait. Et plusieurs ont une proposition à faire à TF 1: un an après, organiser un Paroles de Français 2. L'appel est lancé.
jeudi 29 avril 2010
Violence a Villiers le bel jt france 2 mai 2009
mercredi 28 avril 2010
Revu et corrigé du 23 février 2008 - Villiers-le-Bel
"Revu et corrigé" se veut le rendez-vous de la libre parole, de la parole donnée et des coups de gueule. Paul Amar revient sur l'actualité qui a marqué la semaine et créé un véritable débat d'idées avec les invités et les téléspectateurs. Une émission d'actu qui met en avant l'interactivité !
Il veut réconcilier Sarkozy et les banlieues
Maintes fois annoncé, le retour de Nicolas Sarkozy dans les quartiers sensibles est- il imminent? C’est en tout cas ce qu’assure Rex Kazadi, qui avait été sélectionné par TF 1 pour participer, face à Nicolas Sarkozy, à l’émission « Paroles de Français », le 26 janvier dernier. Lors d’une conversation hors antenne, le président de la République lui aurait fait part de son souhait de « continuer le dialogue avec les habitants des quartiers que j’ai pu représenter ce soir-là », rapporte le jeune père de famille de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise).
le parisien
« Agréablement surpris »
Déjà (très) présent dans l’émission d’Harry Roselmack lors de son immersion à Villiers-le-Bel, Rex Kazadi croit savoir que « c’est le président qui voulait [le] voir sur le plateau » de TF 1, lundi soir. En tout cas, le jeune père de famille de Villiers-le-Bel a aussitôt accepté et préparé la liste des sujets qu’il souhaitait aborder : chômage, discrimination et identité nationale.
Le Parisien
REX ET LE PRESIDENT
Depuis son passage à l’émission Paroles de français, sur TF1, le 25 janvier, il croule sous les messages de félicitations. Rex Kazadi, 32 ans, originaire de RD Congo, était l’un des onze Français sélectionnés pour interroger en direct Nicolas Sarkozy. Ce père de cinq enfants, infographiste à Villiers-le-Bel (au nord de Paris), a interpellé le président sur les problèmes des banlieues.
Rex avait été repéré par TF1 après avoir participé à un reportage sur les quartiers difficiles présenté par Harry Roselmack et diffusé en novembre dernier. « Quand la chaîne m’a contacté pour cette nouvelle émission, j’ai surtout eu le trac. J’avais envie de bien faire et de donner une meilleure image de la banlieue, à mille lieues de la caricature qu’en font les médias », raconte-t-il.
Avant le début de l’enregistrement, le président est venu saluer chaque intervenant en coulisses. « Il était souriant, sympathique, poursuit Rex. Il nous a demandé si on avait le trac et a pris le temps de saluer les amis qui nous accompagnaient. Du coup, je me suis senti à l’aise. » Alors que certains journalistes se sont offusqués qu’il soit le seul homme – avec Samir Abbas, professeur dans un lycée professionnel – que Sarkozy ait appelé par son prénom, lui y a plutôt vu une forme de décontraction. « J’ai été le premier à le rencontrer, dans la loge, et il m’a d’emblée appelé Rex. Ça ne m’a pas dérangé. »
Originaire de Kinshasa, Rex est arrivé en France à l’âge de 9 ans pour rejoindre son père, étudiant en droit. La discrimination, il en a souffert et en est témoin tous les jours. « On ne peut pas comprendre la banlieue, le chômage, la violence ou les problèmes de logement si on ne mesure pas la discrimination dont les gens sont victimes. Quand j’ai interpellé le président sur ce point, j’ai senti qu’il était sincère et vraiment révolté par cette injustice. »
Pour autant, la manière dont est mené le débat sur l’identité nationale le met mal à l’aise. Pleinement français et pleinement congolais, Rex se sent riche de cette double culture et ne veut pas avoir à choisir ou à se justifier. « Mes deux pays sont comme mes deux parents. Je les aime autant chacun et leur suis fidèle à tous les deux. » Imprégné de culture anglo-saxonne, il se dit fasciné par le modèle américain, où les Noirs sont « des citoyens à part entière tout en étant attachés au continent africain ».
Bien sûr, l’émission l’a laissé un peu sur sa faim et il n’a pas pu poser toutes les questions qu’il aurait souhaité. « En une heure et demie et en direct, il est difficile d’établir un vrai dialogue. Mais je suis content de mon intervention. J’ai fait entendre la voix de la France d’en bas. »
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2560p020.xml0/rex-et-le-president.html